Intervenants
- Sophie Lavaux, Haut fonctionnaire de l’Agglomération bruxelloise et directrice générale de safe.brussels
- Willy Demeyer, Bourgmestre de Liège (Belgique), Président de l’Efus
- Fabrice Cumps, Bourgmestre d’Anderlecht (Belgique)
- Jan Olbrycht, Président de l’intergroupe Environnement urbain, Parlement européen
- Alba Alfageme, Cheffe du Cabinet de Sécurité et Politiques Transversales, Ministère de l'intérieur, Gouvernement de la Catalogne (Espagne)
- Elizabeth Johnston, Directrice exécutive, Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus)
Auditorium
14:00-15:15
EN / FR / NL / ES
Les villes européennes sont directement impactées par les trafics de drogues, un ‘big business’ profitable, agile et adaptable équivalant, en valeur, à 1% de la totalité du commerce mondial. Au-delà des conséquences directes sur la santé des usagers, les trafics génèrent des problèmes de sécurité dans les rues et affectent l’économie locale, comme par exemple dans les villes portuaires utilisées comme plateformes logistiques et financières par la criminalité organisée. L’essor récent des drogues synthétiques et des opioïdes présente un défi additionnel pour les villes européennes.
Comment répondre localement à un phénomène par nature transnational ? Comment mieux coordonner les réponses locales, nationales et internationales ? Comment intégrer la prévention, en complément de la répression des trafics, dans les stratégies, notamment au niveau local, afin d’aborder les causes profondes et de s’inscrire dans la durée?
Intervenants
- Ahmed Aboutaleb, Maire de Rotterdam (Pays-Bas), Vice-Président de l’Efus
- Ine Van Wymersch, Commissaire nationale aux drogues (Belgique)
- Alexis Goosdeel, Directeur, Observatoire européen des drogues et des toxicomanies - OEDT
- Elizabeth Johnston, Directrice exécutive, Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus)
Auditorium
15:15-16:00
EN / FR / NL / ES
- Comment identifier et analyser les risques de parcours individuel menant vers l'extrémisme violent au sein des collectivités, tout en respectant les droits humains et dans le cadre des moyens à disposition des municipalités ?
- Dans un contexte de crises et de conflits internationaux mondiaux accentuant les polarisations communautaires, les approches locales de prévention de l'extrémisme violent en place depuis 10 ans (suite aux cas de départ en Syrie) doivent-elles être adaptées ?
- Comment assurer un suivi global des cas de radicalisation violente sur le long terme et comment organiser la réintégration des "returnees" et leurs familles.
- Comment appréhender le caractère digital et virtuel des campagnes d'embrigadement lancées par les groupes extrémistes violents ? Les villes sont-elles bien outillées face aux outils virtuels utilisés par les influenceurs extrémistes et violents ? Doit-on investir de nouveaux champs d'action de la prévention dans les plateformes de gaming ?
Intervenants
- Allison Curtis, Directrice exécutive adjointe, Strong Cities
- Oscar Negredo Carrillo, Coordinateur du Service de médiation sociale, Ville de L’Hospitalet de Llobregat (Espagne)
- Jamuna Oehlmann, Directrice générale, BAG RelEx | Comité national sur l’extrémisme à motivation religieuse (Allemagne)
- Olivier Vanderhaeghen, Directeur, Centre public d’action sociale, Municipalité de Molenbeek (Belgique)
Auditorium
16:30 - 18:00
EN / FR / NL / ES
- Face au développement de scènes ouvertes de consommation de crack et autres types de drogues consommées sur l’espace public, comment apporter une réponse localement, selon une stratégie locale de prévention et de réduction des risques équilibrée entre objectifs de sécurité et santé publique ? Comment soutenir les plus petites villes touchées par ce phénomène et moins préparées à y faire face ?
- Comment intervenir localement, et souvent dans l’urgence, face aux personnes présentant un double diagnostic (usagers de drogues souffrant de problèmes de santé mentale) présentes de plus en plus fréquemment en rue ou dans les transports publics ?
- Face aux défis de coordination entre les différents services locaux sociaux de santé mentale, de traitement des dépendances, de logement et de réduction des méfaits au sein des collectivités locales, comment organiser le suivi entre les interventions d’urgence de première ligne et les services socio-médicaux de seconde ligne parfois débordés ?
- Communiquer sur les dispositifs de réduction des risques en matière de drogues : un enjeu démocratique qui nécessite de former les élus, et d’organiser des campagnes de sensibilisation auprès du public sur l’objet et l’impact des stratégies locales mises en œuvre sur le vivre ensemble.
Intervenants
- Laurent Maisse, Directeur adjoint, Transit ASBL (Belgique)
- José Martínez Espasa, Commissaire de police, Police de Gandia (Espagne)
- Arianna Rogialli, chargée de soutien aux projets et politiques, Correlation-European Harm Reduction Network (C-EHRN)
- Nadia Zourgui, Adjointe à la Maire de Strasbourg en charge de la tranquillité publique, police municipale, prévention de la délinquance, médiation, aide aux victimes et gestion de crise (France)
Studio
16:30-18:00
EN / FR
- Est-on encore capable d’organiser des événements sportifs sans violences ?
- Comment faire face aux récents et récurrents cas de racisme et violence dans le cadre de grands événements sportifs ?
- Les dispositifs de prévention de l’hooliganisme développés depuis plus de 25 ans doivent-ils être ré-évalués, complétés, renforcés ?
- Comment prévenir l’évolution et les nouveaux risques en intégrant l’utilisation des technologies et surveillance vidéo (IA, algorithmes) ?
- Comment se coordonner avec la sécurité privée ? Quelle répartition des coûts ?
Intervenants
- Manuel Comeron, Chef de projet, Plan de prévention des insécurités urbaines, Ville de Liège (Belgique)
- Julie Escudier, Vice-présidente de Toulouse Métropole (France), Vice-Présidente du Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU)
- Vivian Gravenberch, Cheffe de la recherche et du marketing, Dutch Institute for Safe and Secure Spaces - DISSS (Pays-Bas)
- Catherine Moyon De Baecque, Présidente, Commission de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations dans le sport du Comité national olympique et sportif français (CNOSF)
- Erik Storms, Commissaire de la Police Locale de Bruxelles : Evénements et football, Police locale de Bruxelles (Belgique)
Aquarium
16:30-18:00
EN / FR
Session co-organisée avec la Plateforme de la Vie Nocturne
- Cohabitation vie nocturne et tranquillité publique : comment développer une stratégie de la vie nocturne concertée et globale touchant l’ensemble des fonctionnalités de la ville la nuit (mobilité, aménagement et animation de l’espace, santé et RDR, droits humains...) ?
- Analyse du sentiment d’insécurité la nuit : la question du genre - des inégalités de l’usage la nuit - nécessité de produire des enquêtes pour objectiver les réalités ressenties par le public et adapter les réponses
- Prise en compte de la question environnementale et de l’impact du changement climatique sur les usages des espaces publics la nuit (concertation autour du maintien de l’éclairage public, usage des espaces verts lors de canicules…)
- Les conduites à risques la nuit : accompagnement des noctambules dans leurs pratiques festives, dispositifs de prévention de “care” et de réduction des risques en milieu festif
- Adapter la présence des services publics la nuit (médiation, police, associations sanitaire et sociale) en fonction des difficultés et assurer les coopérations
Intervenants
- Patrick Bontinck - CEO, visit.brussels (Belgique)
- Mark Burton-Page - Directeur général, LUCI Association (France)
- Thierry Charlois - Chef de projet Politique de la nuit, Ville de Paris (France)
- Renata Gallai, Responsable du tourisme et de la culture, 7ème arrondissement de Budapest (Hongrie)
- Matilde Madrid - Cheffe de cabinet du maire de Bologne (Italie)
- Denis Tallédec - Conseiller municipal délégué à la jeunesse et prévention, Ville de Nantes (France)
R3
16:30-18:00
En présence de Jean Spinette, Bourgmestre de Saint-Gilles
Hôtel de Ville de Saint-Gilles
39 Pl. Maurice van Meenen, 1060 Saint-Gilles
Un nouveau réseau européen des polices locales a été créé à l'initiative de la Ville de Nice pour échanger sur le développement des polices locales en Europe, l'opportunité de mettre en valeur leur doctrine axée sur les besoins des citoyens et d'y développer des formations et échanges de fonctionnaires au niveau européen.
- Comment apaiser les relations police-population (et jeunes en particulier) dans un contexte tendu de crise sociale, post-Covid et d’émeutes régulières où les policiers eux-mêmes “déposent les armes” ?
- Les doctrines policières actuelles en Europe conviennent-elles aux enjeux démocratiques et de paix sociétale face aux phénomènes de tensions et de criminalité internationales en croissance ? Quelles missions et compétences doivent rester au niveau local ? Selon quel taux de couverture minimum de policiers sur un territoire ?
- Le profil professionnel des policiers et policières est-il à revoir face à la complexité des phénomènes de criminalité et l’évolution de notre société multiculturelle ?
- Face à un cadre organique des polices souvent déficitaire, comment attirer les candidat(e)s vers la fonction de police ? Comment garantir une formation adaptée aux réalités urbaines ?
- Comment associer les communautés locales à l’évaluation de l’action policière ?
Intervenants
- Benoît Blanpain, Directeur des opérations, Police de Bruxelles Nord (Belgique)
- Mónica Diniz, Cheffe de service Prévention, Sécurité et Relations internationales, Police municipale de Lisbonne (Portugal)
- Véronique Ketelaer, Experte de la Ville de Bruxelles auprès du Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus)
- Jean-François Ona, Chargé de mission du Directeur général adjoint proximité, sécurité et vie des quartiers, Ville de Nice (France)
- Pablo Enrique Rodriguez Perez, Directeur général, Police municipale de Madrid (Espagne)
Auditorium
09:30-11:00
EN / FR / NL / ES
Session co-organisée avec Peace in Our Cities
La session explorera des stratégies innovantes et des mesures concrètes pour prioriser la prévention. En se concentrant sur la refonte de l'approche traditionnelle de la sécurité urbaine, le panel vise à approfondir la compréhension des approches proactives, de la prise de décision basée sur les données, de l'engagement communautaire et de l'intégration des technologies de pointe centrées sur l'humain pour réduire la violence et l'insécurité, et ainsi créer un cadre global pour la sécurité urbaine qui mette l'accent sur les mesures de prévention.
- Développer les pratiques d’évaluation des programmes de prévention et de sécurité basées sur un recueil de données intégrées (entre les niveaux de pouvoir) et pouvant être exploitées concrètement dans la gestion des projets par les équipes de terrain et pour soutenir la communication des élus vers les populations locales sur l’impact des programmes mis en œuvre
- Comment remettre le curseur sur l’importance d’une politique de prévention et chiffrer les coûts du tout répressif versus l’investissement dans le préventif pour gérer l’insécurité au niveau local ?
- Intégrer l’IA dans nos audits et suivi des programmes de prévention comme une opportunité pour rationaliser nos moyens d’analyse
- Comment favoriser la co-production dans l’évaluation et associer les citoyens et la société civile au sens large (associations locales, associations des droits humains...) à la gestion des stratégies de prévention ?
- Comment encourager la coproduction et impliquer les citoyens ?
- Comment changer le paradigme de la sécurité urbaine pour donner la priorité à la prévention ? Quelles méthodes concrètes pour repenser l'approche ?
Intervenants
- Enrique Betancourt - Directeur de l'initiative Sécurité des citoyens, Chemonics International
- Alfredo Malaret Baldo - Chargé de programme Violences Urbaines, Peace in Our Cities
- Dina Husseini - Cheffe de section, Réduction des inégalités et milieux inclusifs - Service de la diversité et de l’inclusion, Ville de Montréal (Canada)
- Sara Rose Serin-Christ - Planificatrice de programme pour les réponses aux violences sexistes, Département de la prévention des violences, Ville d'Oakland (Etats-Unis)
- Werner Van Herle - Chef de service Prévention et sécurité publique, Ville de Malines (Belgique)
Studio
09:30-11:00
EN / FR
- Répondre aux problèmes de santé mentale d’urgence rencontrés en rue par les services de police et sociaux, et qui surchargent les dispatchings de police
- Apporter des réponses spécifiques aux problèmes de santé mentale et de mal être des jeunes, dégradé depuis la pandémie de Covid-19
- Prendre en compte l’impact de l'environnement (violent) de certains quartiers sur la santé mentale des résidents
- Répondre aux cas de “double diagnostic” des personnes souffrant à la fois de problèmes de santé mentale et d’addictions
- Organiser une bonne coordination entre première et deuxième ligne de services d’aide et d’assistance : assurer une première ligne de qualité, tout en s’assurant que les services en deuxième ligne soient disponibles pour la prise en charge. Faire face à la complexité d'assurer la prise en charge holistique des personnes dans un secteur institutionnel souvent fractionné.
- Former les intervenants pour une prise en charge de qualité et en toute sécurité pour les intervenants, et les relais vers des services compétents
Intervenants
- Marc Etcheverry, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge de la sécurité, la prévention de la délinquance et la médiation, Ville de Bordeaux (France)
- Pierre-Luc Gauthier, Commandant, Service de police de la ville de Montréal (Canada)
- David Mourgues, Anthropologue et coordonnateur départemental santé mentale, Département du Lot-et-Garonne (France)
- Chris Vandenhaute, Inspecteur de police, Police de Bruxelles CAPITALE Ixelles (Belgique)
- Julia von Lindern, Directrice, Housing First Germany (Allemagne)
Aquarium
09:30-11:00
EN / FR
Les autorités locales doivent faire face à de plus en plus de cyberattaques et de menaces qui sont toujours plus professionnelles, créatives et dangereuses. La cybermenace apparaît comme l’un des plus grands défis de notre époque. Dans ce contexte, les villes et autorités régionales doivent renforcer leur résilience et développer leurs capacités (humaines et techniques) pour faire face à de telles menaces. Dans ce cadre, nous discuterons de la manière dont les villes peuvent prévenir la menace de cyberattaques sur les autorités locales afin de protéger les données personnelles des résidents et quel est leur rôle et quand. Dans une autre dimension, comment les salariés des villes peuvent-ils être suffisamment et mieux formés pour suivre l’évolution des cybermenaces et être prêts en cas d’attaques ?
Au cours de cette session, la ville de Rotterdam partagera son expérience et soulignera l’importance d’encourager une culture d’amélioration continue et de conformité avec les pratiques prometteuses mondiales, et échangera avec un intervenant du secteur privé représentant Ianus Consulting qui apportera son expertise sur le thème de la cybercriminalité dans les villes.
Intervenants
- Luca Cox, Conseillère politique, département Sécurité, Ville de Rotterdam (Pays-Bas)
- Georgios Kioumourtzis, Directeur, Ianus Consulting (Grèce)
- Laura Striegel, Responsable des relations internationales, Centre pour la cybersécurité Belgique (Belgique)
R3
09:30-11:00
- Comment améliorer la détection des violences sexistes et sexuelles, notamment dans le cadre familial ? Comment protéger les victimes ?
- Comment renforcer la collaboration entre acteurs ayant des missions différentes (police, assistant social, éducateur, juriste/avocat, médecin...) pour une meilleure prise en charge des victimes et auteurs ?
- Former les intervenants, en particulier les policiers, à l’accueil des victimes, aux particularités de ces violences (cycle de violences, types de violence psychologique, physique, virtuelle, économique…) et à l’approche holistique et partenariale des victimes
- Développer la prévention auprès des mineurs en assurant un accueil, une prise en charge et suivi des enfants victimes, mais aussi en développant la prévention primaire et secondaire auprès des plus jeunes pour mieux gérer les frustrations et gérer les conflits sans violence
Intervenants
- Maite Casado Cadarso, Directrice Sécurité, Prévention et Cohabitation, Ville de Barcelone (Espagne)
- Benoît Du Champs, Inspecteur, Emergency Victim Assistance (EVA), Police de Bruxelles-Capitale Ixelles (Belgique)
- Clémentine Ebert, avocate et co-fondatrice, Casa Legal (Belgique)
- Jana Niederstrasser, Coordinatrice de projet et réseau, Convention d’Istanbul et prostitution - Bureau pour la prévention municipale, Ville d'Augsburg (Allemagne)
- Caroline Reverso-Meinietti, Directrice de la prévention de la délinquance, Ville de Nice (France)
Auditorium
11:30-13:00
EN / FR / NL / ES
- Accompagner l’usage de l’IA au sein des collectivités locales en évaluant ses opportunités et anticiper les risques de son usage dans les administrations
- Comment vérifier les informations issues de l’IA ? Avec quels outils ?
- Former les fonctionnaires à son usage en toute sécurité
- Prendre en compte l’impact de l’IA sur le profil de métiers de la sécurité : adapter leurs savoirs et leurs compétences
- Quel modèle de gouvernance du numérique ?
> Une frontière ténue entre utilisation de la technologie pour la prévention de la délinquance et le contrôle/surveillance
> En matière de police criminelle, comment éviter une approche déterministe dans l’approche prédictive de la criminalité ?
> Comment développer l’interopérabilité entre partenaires de sécurité et l’échange de données entre administrations ?
>> Éviter d’accroître les inégalités sociales vu la généralisation de la digitalisation des services publics locaux, en particulier pour les populations les plus fragiles et reléguées digitalement
>> Développer l’approche partenariale (PPP) avec le secteur privé en matière de technologies
Intervenants
- Rachel Finn, Responsable des opérations Irlande, Trilateral Research (Irlande)
- Daniel Gatica-Perez, Chef du groupe Social Computing, Institut de recherche Idiap & EPFL (Suisse)
- Aleksi Kopponen, Directeur Transformation Digitale, Ville de Tampere (Finlande)
- Dr. Volker Proffen, Adjoint au Maire, Ville de Mannheim (Allemagne)
11:30-13:00
Studio
EN / FR
La sécurité urbaine est un domaine en constante mutation, qui requiert l’adaptation des professionnels de la prévention. De nouveaux défis et métiers apparaissent. Le Forum européen pour la sécurité urbaine et les forums nationaux soutiennent la professionnalisation de ces acteurs depuis leur création. De nombreux enjeux existent : la complexité des évolutions de la sécurité urbaine auxquelles les professionnels font face, la reconnaissance de ces métiers, la coordination de professionnels variés… Afin de renforcer les échanges, un réseau européen des professionnels qui coordonnent la prévention au niveau local sera créé à l’occasion de cette conférence.
Intervenants
- Marc Coester, Professeur de criminologie, Berlin School of Economics and Law (Allemagne)
- Christof Mann, Chargé de Direction des Affaires Sociales, Ville de Luxembourg (Luxembourg)
- Isabelle Martinez, Chargée de mission Prévention de la délinquance, Toulouse Métropole (France)
- Gian Guido Nobili, Directeur du Forum italien pour la sécurité urbaine – FISU, Région Emilia-Romagna (Italie)
- Laetitia Nolet, Directrice exécutive, Forum belge pour la sécurité urbaine (BeFUS)
- Emilie Petit, Déléguée générale adjointe, Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU)
- Anna Rau, Directrice, Forum allemand pour la sécurité urbaine (Defus)
- Catherine Van der Straeten, Cheffe du département logistique, zone de police Rivierenland (Belgique)
- Àngels Vila Muntal, Directrice des services de prévention, Ville de Barcelone (Espagne), Forum espagnol pour la sécurité urbaine (Fepsu)
Aquarium
11:30-13:00
EN / FR
Session co-organisée avec ENAA - European Network on the Administrative Approach
L'approche administrative est généralement définie comme suit : "un moyen complémentaire de prévenir et de lutter contre l'utilisation abusive de l'infrastructure juridique par le biais d'une coopération entre plusieurs agences, en partageant des informations et en prenant des mesures afin d'établir des barrières" (selon le manuel ENAA). La condition essentielle d'une approche administrative réussie réside dans la coopération entre les différentes parties prenantes. En outre, le partage d'informations est un aspect essentiel pour lutter efficacement contre la grande criminalité et la criminalité organisée. L'accès des autorités administratives aux bases de données des autorités judiciaires et policières est essentiel pour recueillir des informations précieuses sur le casier judiciaire des individus et pour disposer des éléments nécessaires avant de prendre une décision administrative.
Cette session sera l'occasion pour l'ENAA de présenter son manuel sur l'approche administrative. Amsterdam, qui a plus de 25 ans d'expérience dans l'utilisation de cette approche, présentera comment, en tant que ville, elle l'utilise au niveau municipal.
Intervenants
- Mark Boekwijt - Représentant de l'UE pour Amsterdam, Ville d'Amsterdam (Pays-Bas)
- Anneleen Van Cauwenberge - Responsable de programme Politique internationale - Direction générale de la sécurité et de la prévention du Service public fédéral belge des affaires intérieures, et présidente de l'EUCPN et de l'ENAA (Belgique)
- Robert Valkhoff - Chef d'équipe ordre public et sécurité, Ville d'Amsterdam (Pays-Bas)
- Robin Vanpée - Chargé de dossiers, Service public fédéral belge Affaires intérieures (Belgique)
R3
11:30-13:00
13:00-14:30
Grand Hall
- Les cas de violences liées à la discrimination de minorités (LGBTQIA+ et autres minorités ethniques, d’âge, etc.) restent encore mal identifiés et analysés. Comment favoriser leur signalement et leur prise en compte dans les faits de violence enregistrés par la police et les parquets ?
- Comment assurer un accueil et une prise en charge des victimes de violences discriminatoires tout au long du processus de plainte ? Comment aller vers ces publics souvent invisibilisés ?
- Sensibiliser les élus locaux et former les intervenants en première ligne à la prise en compte des violences discriminatoires dans leurs pratiques
- Comment agir sur les discriminations de minorités sans renforcer les polarisations ?
- Comment lutter contre le profilage ethnique à la police ?
Intervenants
- Patrick Charlier, Directeur, Centre interfédéral pour l’égalité des chances (Unia), Bruxelles (Belgique)
- Dorien Deketele, cheffe de projet, Organisation Internationale pour les migrations (OIM)
- Aline Distexhe, Analyste, Observatoire de safe.brussels (Belgique)
- Martí Navarro Regàs, Chargé de programme senior en politiques de sécurité publique, département de l’intérieur, gouvernement de Catalogne (Espagne)
- Xavier Scotto di Tella, Conseiller délégué à la sécurité publique et à la mobilité, Ville de Dénia (Espagne)
Auditorium
14:30-16:00
EN / FR / NL / ES
Session co-organisée avec l'EFRJ - European Forum for Restorative Justice
Cette session thématique sur le thème Villes et Justice est l’occasion de découvrir certaines expériences de villes restauratives. Les villes restauratives sont fondées sur les valeurs et les principes pratiques de la justice restaurative, tels que le dialogue, le respect et la responsabilité. L'idée est d’utiliser le conflit comme opportunité de changement et de transformation en proposant des réponses non punitives et engageantes aux préjudices et aux expériences d’injustice. A travers le prisme des villes restauratives, nous explorerons différents questions :
- La justice locale est-elle encore une réalité dans nos villes ? Comment pouvons-nous contribuer à une meilleure compréhension des procédures judiciaires, administratives et/ou civiles qui affectent les citoyens ? Comment mieux accompagner les citoyens face à une justice souvent incomprise ?
- Comment améliorer la collaboration entre la justice, la police, les autorités locales et le secteur associatif dans le cadre de la justice restaurative au niveau local ?
- Comment, et avec quelles ressources les villes peuvent-elles contribuer à la réinsertion des anciens détenus ? La récidive se produit généralement dans les premiers mois suivant la libération (31% des personnes libérées de prison récidivent dans les 12 mois). Il est donc essentiel de préparer les anciens détenus à leur sortie de prison, et c’est aussi un défi pour les villes où ces anciens détenus vont vivre et se réinsérer. La justice restaurative peut être un outil pour améliorer cette situation.
Intervenants
- Dr. Ivo Aertsen - Professeur, Institut de criminologie, KU Leuven (Belgique)
- Emanuela Biffi - Coordinatrice de programme, European Forum for Restorative Justice (EFRJ)
- Lucrezia Perrella - Doctorante et Chargée de Recherche, Université de Sassari, Sardaigne (Italie)
- Bart Wauters - Coordinateur, Arktos vzw – Province du Brabant flamand et Bruxelles (Belgique)
Studio
14:30-16:00
EN / FR
- Comment prévenir les rixes et conflits violents entre bandes rivales et inter-quartiers ? Comment organiser une “veille” sur les territoires sensibles pour anticiper des émeutes/tensions dans les quartiers ?
- Comment intervenir en partenariat et dans le respect du secret professionnel des différents intervenants socio-préventifs, policiers et parquet ?
- Les violences collectives qui dépassent les frontières locales et les émeutes répliquées suite à des événements étrangers imposent une coopération et coordination avec d'autres niveaux de gouvernement (régional, national) pour une réponse coordonnée. Comment intervenir de façon intégrée et globale pour apaiser les quartiers ?
Intervenants
- Mónica Diniz, Cheffe de service Prévention, Sécurité et Relations internationales, Villes de Lisbonne (Portugal)
- Marwan Mohammed, Sociologue et chercheur, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Centre Maurice Halbwachs, École Nationale Supérieure (ENS) (France)
- Nicolas Nordman, Adjoint à la Maire de Paris en charge de la prévention, de l'aide aux victimes, de la sécurité et de la police municipale, Ville de Paris (France)
- William Wikström, Chef de projet, Conseil national suédois pour la prévention de la délinquance - Brå (Suède)
Aquarium
14:30-16:00
EN / FR
Depuis plus de trois ans, le projet IcARUS expérimente une méthodologie de design thinking pour impliquer les acteurs clés dans la définition, le développement et la démonstration d'outils adaptés aux besoins des utilisateurs finaux. Cette expérimentation a permis d'identifier les avantages et les limites de cette méthodologie dans le domaine de la sécurité urbaine et de proposer une méthodologie actualisée plus adaptée aux défis locaux en matière de sécurité.
La méthodologie IcARUS est une approche créative et centrée sur l'humain pour la résolution de problèmes, inspirée de la méthodologie design thinking et de l'approche design. Elle cherche à mieux comprendre les utilisateurs et leurs besoins non satisfaits, à remettre en question les hypothèses et à redéfinir les problèmes avec des experts et des praticiens de différents domaines dans une optique de co-création, afin de trouver des réponses innovantes qui ne sont parfois pas évidentes et de renforcer les partenariats locaux. La méthodologie IcARUS permet de réfléchir à comment transformer le développement des initiatives, des services, des processus et des stratégies par les autorités locales pour répondre à leurs défis en matière de sécurité urbaine.
Cette session propose aux participants d'effectuer un exercice pratique en appliquant la méthodologie IcARUS sur le thème "le défi de la récidive", avec des exercices pratiques.
Intervenants
- Massimo Fattori, Chef de projet, Université Erasmus de Rotterdam
- Maud Ridoux, Directrice des programmes de mobilisation et de coopérations dans les territoires, makesense (France)
- Violette Simeon, Responsable de communauté, makesense (France)
R3
14:30-16:00
- Quel rôle peuvent jouer les administrations locales dans la lutte contre le crime organisé (détection, approche administrative, réinsertion, aide aux victimes) ?
- Quelles collaborations entre les différents niveaux de gouvernance locale, nationale, européenne et internationale ?
- Comment prévenir le recrutement de jeunes et en particulier de mineurs non accompagnés dans la criminalité organisée ?
- Quels outils de “reachout” pour les travailleurs sociaux ? Comment garantir la sécurité des travailleurs de prévention dans un contexte de grande dangerosité ?
- Comment identifier les facteurs de protection chez les jeunes face à de l'argent “facilement gagné” et baisser l’attractivité du milieu criminel ?
Intervenants
- Alexandra Antoniadis, Responsable adjointe d’unité, DG HOME Unité D.5 Criminalité organisée et drogues, Commission européenne
- Matteo Luigi Bianchi, Rapporteur du Comité des régions sur la feuille de route de l’UE pour la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée, Comité européen des régions (groupe ECR)
- Juan Camilo Cock Misas, Conseiller du Maire de Cali (Colombie) et de la Fondation Alvaralice
- François Farcy, Premier Commissaire Divisionnaire, Directeur judiciaire – Liège, Police judiciaire fédérale (Belgique)
- Monica Medici, Cheffe du secteur administratif Affaires générales, Ville de Maranello (Italie)
- Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif, Collectivité de Corse (France)
- André Vervooren, Directeur, Ville de Rotterdam (Pays-Bas)
Auditorium
16:30-18:00
EN / FR / NL / ES
- Dans le cadre de l’aménagement sécuritaire des espaces publics (security by design) des villes, l’espace public est conçu et animé pour prévenir l’insécurité. Mais qu’en est-il de son usage sécurisé lors des revendications collectives auxquelles les villes font face dans un contexte de tensions et de crises internationales ?
- Comment assurer que la ville reste un lieu d’expression démocratique sécurisé lors de manifestations revendicatives ?
- Comment intervenir sur les espaces publics numériques et en termes de veille et prévention des tensions urbaines ?
- Comment aménager les espaces publics en les pensant comme des lieux refuges pour les habitants ne disposant pas d’abri face à la chaleur et aux intempéries ? Comment réagir face aux occupations d’espaces publics liées à la crise migratoire ?
Intervenants
- Benoît Blanpain, Directeur des opérations, Police de Bruxelles Nord (Belgique)
- David Robertson, Surintendant principal, commandant divisionnaire – Division d'Édimbourg de la Police écossaise (Écosse)
- Lotte Fast Carlsen, Directrice adjointe, Nordic Safe Cities (Danemark)
- Yves van de Vloet, Expert associé, Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus)
- Paul van Soomeren, Fondateur, DSP Groep (Pays-Bas)
Studio
16:30-18:00
EN / FR
- Comment, en tant que Maire et services publics locaux, développer une communication transparente et régulière sur l’état de la sécurité locale et les mesures de prévention et de sécurité prises selon ces territoires ? Sans attendre les moments de crise, comment anticiper, analyser et réagir au niveau local face à la diffusion de fake news ou de messages réducteurs sur les politiques de sécurité et prévention ?
- Comment mieux communiquer et co-produire avec la jeunesse avec ses propres canaux de communication ? Influenceurs, réseaux sociaux… Certains partis extrémistes ont bien compris l’intérêt de communiquer via les réseaux sociaux pour toucher les “nouveaux jeunes électeurs”. Pourquoi ne pas investir davantage dans ce type de canal de communication ?
- Former les institutions et les élus sur la communication des sujets de la sécurité lors des périodes électorales ou en période de crise : comment communiquer de manière efficace face à l’actualité ?
Intervenants
- Laurence Comminette, Responsable de la communication du Cabinet du Bourgmestre, Ville de Liège (Belgique)
- Przemysław Dobrzyński, Expert en communication, Polish Platform for Homeland Security (Pologne)
- Ricardo Gutiérrez, Secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes (FEJ)
- Daniel Trottier, Professeur associé, Département Médias et Communication, Université Erasmus de Rotterdam (Pays-Bas)
- Roger Vicot, Député de la 11e circonscription du Nord (France)
Aquarium
16:30-18:00
EN / FR / NL / ES
Cette session aborde l’approche des villes pour gérer efficacement les défis auxquels elles sont confrontées en matière de sécurité grâce à une gestion intégrée des connaissances. Elle explorera notamment les audits de sécurité et l’expertise de l’Efus pour guider les villes dans la collecte, l’utilisation et l’analyse des données. En outre, cette session présentera l’outil Urban Safety Monitor : il vise à permettre aux autorités locales d’acquérir une compréhension plus approfondie des enjeux en matière de sécurité et d’y répondre efficacement.
L’objectif de cette session est de permettre aux participants de réfléchir et d'échanger sur les systèmes des connaissances existants, dans le but d’améliorer les conditions de sécurité urbaine au niveau local, grâce à des discussions accessibles et à des exemples pratiques tirés de villes canadiennes et d'ailleurs.
Intervenants
-Juma Assiago, Coordinateur du programme Safer Cities, UN-Habitat
- Melanie Bania, Cheffe de département Evaluation et Monitoring, Canadian Centre for Safer Communities (Canada)
- Asma Kaouech, Chargée de mission senior, Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus)
R3
14:30-16:00
En présence de Philippe Close, Maire de Bruxelles
Hôtel de Ville de Bruxelles
8 Grand Place, 1000 Bruxelles
Les politiques locales de sécurité et de prévention de la délinquance associent un grand nombre d’acteurs publics et privés qui doivent coordonner leurs interventions dans la limite de leurs compétences respectives. En complémentarité avec les fonctions régaliennes de l’Etat assurées notamment par les services de la police nationale et la justice, les collectivités territoriales mènent des actions concourant à la sécurité et à la tranquillité publiques.
L’accroissement de la demande en matière de sécurité, liée notamment aux attentats terroristes de ces dernières années, a eu pour corollaire l’augmentation de l’offre. Outre les acteurs publics de la sécurité, d’autres interviennent et concourent à la mise en place des politiques de sécurité, tels que le secteur associatif, les citoyens, le secteur marchand, et les entreprises privées de sécurité. Ces acteurs ont des cultures professionnelles, des modes de fonctionnement et des finalités d’action différentes, ce qui soulève des enjeux de formation, de clarification des rôles et des prérogatives de chacun, d’harmonisation des législations, de coopération, et de prise en compte de l’action des citoyens et de la société civile.
- Comment arriver à une culture commune de la sécurité ?
- Comment articuler les rôles et les interventions des acteurs afin d’améliorer leur efficacité ?
- Quelle formation pour ces acteurs ?
- Comment intégrer les citoyens et la société civile ?
Intervenants
- Francesc Guillén, Chef des projets et de l'organisation - département de l'intérieur, Gouvernement de Catalogne (Espagne)
- Bert Hoffer, Directeur de l'équipe de sécurité privée, Service public fédéral intérieur belge (Belgique)
- Virginie Malochet, Sociologue, Institut Paris Région (France)
- Yves Mélot, Chef des services, Ethias
Auditorium
09:00-10:30
EN / FR / NL / ES
Session co-organisée avec Strong Cities
Dirigeants locaux et villes confrontées aux impacts locaux des crises mondiales et nationales : comment renforcer la cohésion sociale au milieu de tensions locales accrues ?
- Quelles crises mondiales ou nationales récentes ont eu un impact sur les villes en termes de cohésion sociale et de tensions locales et comment cela s'est-il manifesté ?
- Quel rôle les dirigeants locaux et les maires jouent ils dans l’apaisement des tensions dans leurs villes ?
- Quelles approches ou stratégies les villes ont-elles mises en œuvre ou quelles leçons ont-elles apprises sur la manière de gérer ces crises globales et ces tensions locales à l’avenir ?
Intervenants
- Véronique Borré, Huitième Vice-Présidente en charge de la Sécurité, de la défense, du soutien aux forces de l’ordre et de l’innovation pour une région apaisée, Région Provence-Alpes-Côtes d'Azur (France)
- Eric Cornuz, Conseiller administratif en charge de la sécurité municipale, Commune de Meyrin (Suisse)
- Allison Curtis, Directrice exécutive adjointe, Strong Cities
- Jacob Davey, Directeur de la recherche et des politiques sur les mouvements d’extrême droite et de haine, Institute for Strategic Dialogue – ISD (Royaume-Uni)
- Martin Kralovic, Conseiller du Maire de Bratislava en matière de sécurité, Ville de Bratislava (Slovaquie)
Studio
09:00-10:30
EN / FR
- Comment faire face aux nouveaux types de crise au niveau local ? Quels enjeux des espaces publics face à la crise climatique ? Comment aménager les espaces publics en les pensant comme des lieux de ressources mais aussi en garantissant la sécurité lors de crises ? Que peut-on mutualiser entre gestion de crise climatique, risque terroriste, crise sanitaire, ordre public ?
- Face aux divers types de crise (événements naturels, attentats de masse, actes terroristes, émeutes, violences, rixes entre jeunes), comment se préparer et être préparé au plan local, communiquer et être résilient collectivement face aux crises de longue durée ?
- Comment associer les citoyens et le secteur privé à la gestion de crise ?
- Comment organiser la formation des élus et des professionnels à la gestion de crise, basée sur des retours d’expériences, compte tenu du coût élevé des exercices multidisciplinaires ?
Intervenants
- Nuno de Sousa, Ingénieur en protection civile, Ville de Setúbal (Portugal)
- Sophie Lavaux, Haut fonctionnaire de l’Agglomération bruxelloise et directrice générale de safe.brussels (Belgique)
- Gilles Mahieu, Gouverneur, Province du Brabant wallon, Belgique
- Felix Munger, Directeur exécutif, Canadian Center for Safer Communities (Canada)
- Philippe Quevauviller, Responsable de la programmation des politiques et de la recherche, Commission européenne
- Maike Vollmer, Coordinatrice du projet RiskPACC, Institut Fraunhofer pour l'analyse des tendances technologiques - INT (Allemagne)
Aquarium
09:00-10:30
EN / FR
Session co-organisée avec Nordic Safe Cities
Les plateformes de médias sociaux sont devenues des espaces en ligne où se manifestent la haine, l'extrémisme et la désinformation. Pour répondre à ces défis, il faut comprendre systématiquement pourquoi, où et comment la haine locale se forme et se propage en ligne. L'objectif de cette session est de favoriser une discussion sur les structures de prévention numérique existantes, d'inspirer les participants avec de nouveaux outils, méthodes et pratiques prometteuses provenant de trois villes numériques sûres sélectionnées et, enfin, d'aider les villes à développer des concepts uniques et des inspirations pour sauvegarder leur démocratie numérique.
Intervenants
- Sebastian Jørgensen, Responsable prévention numérique, Nordic Safe Cities (Danemark)
- Lotte Fast Carlsen, Directrice adjointe, Nordic Safe Cities (Danemark)
R3
09:00-10:30
10:30-11:00
Grand Hall
La sécurité est notre bien commun et le fondement de nos démocraties, d’où le titre de notre conférence : Sécurité, Démocratie & Villes. Nous voyons nos démocraties fragilisées lorsque l’ensemble des citoyens n’a pas l’accès égal à ses droits et à un sentiment de sécurité partagée.
L’écart entre citoyens et institutions se creuse, favorisant la montée de mouvements autoritaires qui contestent le bien-fondé même des systèmes démocratiques ainsi que la méfiance voir défiance nourrie par des campagnes de désinformation. Echelon le plus proche des citoyens, les collectivités s’efforcent de plus en plus d’associer les citoyens et l’ensemble des acteurs locaux à la conception et la mise en œuvre de politiques de sécurité innovantes. Les nouvelles formes de participation, de communication, de coproduction nous permettent-elles réellement de promouvoir les valeurs du respect des droits humains et de l’égalité, et de consolider nos démocraties ?
Intervenants
- Vincent Aerts, Assistant, Faculté de Droit, de Sciences politiques et de Criminologie, Université de Liège (Belgique)
- Rachid Madrane, Président du Parlement régional bruxellois (Belgique)
- Catarina Sarmento e Castro, Ministre de la Justice (Portugal)
- Luqman Wadood, Entrepreneur média, chroniqueur et membre du Conseil norvégien de la radiodiffusion, fondateur du site Woke.no (Norvège)
Auditorium
11:00-12:30
EN / FR / NL / ES
12:30-13:30
Grand Hall
Intervenants
- Annelies Verlinden, Ministre de l’Intérieur, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique (Belgique)
- Willy Demeyer, Bourgmestre de Liège (Belgique), Président de l’Efus
- Anthony Borré, Adjoint au maire de Nice (France)
- Dr. Volker Proffen, Adjoint au Maire, Ville de Mannheim (Allemagne)
- Linda Ozola, Vice-présidente du conseil municipal de Riga (Lettonie)
- Christian Hochgrebe, Secrétaire d'État, Département de l'intérieur et des sports du Sénat de Berlin (Allemagne)
- Gianna Pentenero, Adjointe Politique de sécurité et police locale, Ville de Turin (Italie)
- Sarah Misslin, Adjointe au Maire d'Ivry-sur-Seine (France)
- Philippe Close, Maire de Bruxelles (Belgique)
- Núria Parlon Gil, Maire de Santa Coloma de Gramenet (Espagne)
Auditorium
13:30-15:30
EN / FR / NL / ES
En présence de Rachid Madrane, Président du Parlement bruxellois
Parlement bruxellois
Rue Lombard 69, 1000 Bruxelles
Visite accueillie par Transit ASBL
L’association Transit est le centre d'accueil d’urgence de jour, d'hébergement et de réduction des risques pour personnes fragilisées par les assuétudes / drogues en Région de Bruxelles-Capitale. Il propose un accueil pluridisciplinaire à bas seuil d'accessibilité (prise en charge inconditionnelle, entièrement gratuite) et un accompagnement psycho-médico-social des personnes, et des solutions d'hébergement d'urgence ou de crise.
Il est aussi reconnu par le Gouvernement de la Région bruxelloise comme le centre de référence régional en matière de gestion des drogues (ORBA - Opérateur Régional Bruxelles Assuétudes).
Lors de cette visite, nous vous proposons :
- la visite du centre de jour, de l'hébergement, des studios supervisés, et du comptoir d'échange de matériel de réduction des risques pour usagers de drogues
- une rencontre avec les professionnel·le·s et échanges autour des activités d'accueil, d'outreach et de réduction des risques de l’association Transit
- une présentation des perspectives de développement futures en région bruxelloise
Nombre maximum de participants : 15
Cette visite propose une présentation des actions mises en œuvre par le service de prévention de la Ville de Bruxelles et de la police de Bruxelles-Capitale Ixelles en matière de gestion de l’espace public, ainsi que la visite du centre urbain avec la présentation des projets de tranquillité publique et vie nocturne (fédération de la nuit, Bruciteam), quartier et médiation, approche policière de l’errance en rue avec la cellule Herscham et le partenariat EMUT en matière de santé mentale.
Nombre maximum de participants : 25
Le centre de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) offre une prise en charge globale et multidisciplinaire aux victimes de violences sexuelles. Les soins et services sont proposés en un seul lieu par une équipe spécialement formée à cet effet. Les victimes se rendant au CPVS peuvent recevoir gratuitement des soins 24h/24 et 7j/7. Des professionnel.le.s spécialement formé.e.s, notamment des infirmier.ère.s, des psychologues et des fonctionnaires de police, travaillent ensemble en ce seul et même lieu pour fournir aux victimes de violences sexuelles les services suivants : soins médicaux, examen médico-légal, dépôt de plainte, soins psychologiques et suivi.
Nombre maximum de participants : tbc
Police de proximité et diversité au sein des quartiers : du quartier Matonge au Parlement européen en passant par le Bourgmestre d'Ixelles
Dans cette visite, nous vous proposons une marche d'observation de 4 km dans 3 quartiers particuliers de Bruxelles-Ixelles et une présentation des approches différenciées par quartier avec les partenaires locaux : policiers, éducateurs de rue, médiateurs de jour et de nuit, gardiens de la paix du service d'Ixelles Prévention, secteur associatif, commerçants, secteur de l’hôtellerie, restauration et cafés...
Nombre maximum de participants : 25
Cette visite permettra d’aller à la rencontre du Pôle inclusion, composé de médiateurs interculturels (équipe CRIPA) et d’une équipe psycho-médico-sociale « de rue » (équipe Vie Précaire), qui vise à soutenir des publics présentant des vulnérabilités spécifiques (parcours migratoire difficile, problèmes d'intégration, de séjour...) dans l'orientation vers le futur, l'inclusion et/ou l'autonomisation.
Dans cette visite, nous vous proposons une promenade de plus ou moins 2 heures dans le quartier de Cureghem, afin de mieux comprendre le fonctionnement d’un quartier de transit au cœur de la capitale. Anecdotes récentes et plus anciennes, expériences de travail partagées, visites de lieux-clé (abattoirs, quartier des voitures d'occasion...), analyses sociologiques et questionnements politiques (au sens de « gestion de la cité ») jalonnent le parcours, permettant de mieux comprendre - en contexte - comment vit un quartier « mondialisé » dans la capitale de l'Europe : quel développement urbain et quelle cohésion sociale dans notre ville, et surtout, quels défis à surmonter ?
Nombre maximum de participants : 20
Contrôle de sécurité intégré associant les services régionaux, le Parquet, les services de police et les douanes
Cette visite propose de comprendre le fonctionnement d’un contrôle de sécurité de grande ampleur, organisé par Bruxelles Mobilité la Zone de police Marlow. La visite montrera la collaboration avec les services régionaux, les polices locale et fédérale, le Parquet et les douanes, en insistant sur la sécurité routière, la consommation et le transport de stupéfiants, les amendes pénales impayées et le contrôle des règlements régionaux (taxi, auto-écoles, poids lourds…).
Nombre maximum de participants : 25
Simulation gestion de crise (amok - auteur retranché incontrôlable, agissant seul) à Anderlecht
Coordonnée par la Zone de police Midi (sud de Bruxelles) sur le campus du CERIA, en collaboration avec les élèves de la section Métiers de la sécurité, cette simulation de gestion de crise locale mettra en évidence le rôle du Bourgmestre confronté à un cas amok (auteur retranché incontrôlable, agissant seul), la collaboration entre les différentes disciplines impliquées dans la gestion de crise (pompiers, police, aide médicale urgente, commune, protection civile..) et l’implication du Centre de Crise Régional (RCCR).
Nombre maximum de participants : 25
Cette visite propose une présentation de l’organisation de la planification d’urgence et gestion de crise en Région de Bruxelles-Capitale.
Aux côtés de ses partenaires, safe.brussels poursuit un triple objectifs : coordonner la prévention, la sécurité et la gestion de crise sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale et assister tous les acteurs concernés pour garantir au mieux la sécurité des Bruxellois et de toutes celles et ceux qui visitent la région.
En Région bruxelloise, le Gouverneur compétent pour la gestion de crise à des compétences relative à la planification d'urgence et à la gestion de crise. En cas de déclenchement d'une phase de coordination de crise au niveau de la Région bruxelloise, il bénéficie de l'assistance des disciplines de secours et d'intervention, facilitant ainsi une gestion stratégique de la crise.
Cette visite permettra aux participants de comprendre le mécanisme de la gestion de crise en Région bruxelloise, tout en offrant l'occasion de rencontrer les différents services impliqués. La visite se conclura par une exploration du centre de crise régional (RCCR), sous réserve de non-activation dans le cadre d'une crise imprévue.
Nombre maximum de participants : 25
Usagers de drogues en situation d’errance à Bruxelles: offre intégrée et dispositif mobile de médiation interculturelle
Cette visite propose une présentation par l’équipe de l’asbl Lama du projet Ribaucare et du Centre Social Santé Intégré (CSSI), du projet ARTHA (dispositif de safe.brussels) et des partenaires du projet SubLINK (STIB, DIOGENES, Projet Lama, le SAMU social, Transit).
La visite permettra de mettre en lumière le phénomène des problèmes d'addictions et de santé mentale des personnes en situation de précarité de séjour, le travail social d'accompagnement vers les droits des personnes en situation de vulnérabilité, et les défis pour les services et la Région.
Nombre maximum de participants : 30
(deux groupes de 15 personnes : groupe 1 - quartier Yzer et Ribaucourt et future salle de consommation à moindre risque ; groupe 2 - centre d’action sociale globale, planning, futur centre pour les femmes du CSSI)
Approche préventive intégrale et intégrée sur le campus universitaire : partenariat entre la zone de police, l'université, la clinique universitaire, les (hautes) écoles et le service communal de prévention
Cette visite de l'antenne de police Louvain-en-Woluwe, située au cœur d’un site hospitalier et universitaire pour appréhender au mieux la réalité du site et favoriser la proximité avec les différents publics (jeunes étudiants, riverains, patients, familles…), mettra en lumière l’approche globale en prévention des risques (harcèlement, retours sûrs), et les partenariats public-privé avec les taxis et la fédération des étudiants. Elle permettra de présenter l’antenne de police qui vise notamment à accueillir les plaintes des citoyens, à effectuer des patrouilles cyclistes et pédestres à la rencontre des usagers du site et à réaliser un travail de proximité avec les citoyens, les commerçants et les étudiants qu’ils aideront notamment à organiser leurs festivités dans les meilleures conditions de sécurité possible. La visite sera enfin l’occasion de présenter le Prevention truck, véhicule qui se déplace dans les quartiers au plus près de la population pour dispenser des conseils en matière de prévention dans différents domaines tels que les vols dans les habitations, les vols de vélos, le code de la route, le bien-être animal…
Nombre maximum de participants : 25
Observatoire bruxellois pour la sécurité urbaine et partenariats de safe.brussels
Aux côtés de ses partenaires, safe.brussels poursuit un double objectif : coordonner la prévention, la sécurité et la gestion de crise sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale et assister tous les acteurs concernés pour garantir au mieux la sécurité des Bruxellois et de toutes celles et ceux qui visitent la Région.
Cette visite propose une présentation de l'organisme safe.brussels et de ses services régionaux tels que l'Observatoire Bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (OBPS).
Nombre maximum de participants : 25
Cette visite propose une présentation du projet Sans-abrisme développé au sein du service de médiation locale de la commune de Molenbeek-Saint-Jean, illustré par deux projets d'accueil : Casa Tamam (occupation temporaire conventionnée accueillant 350 personnes en partenariat avec l'asbl Deux Euros Cinquante, Belrefugees, Citydev et la Région de Bruxelles-Capitale) et Youyou (logements temporaires en partenariat avec le projet Issue et le Logement molenbeekois).
Nombre maximum de participants : 25
Le projet TRANSCEND vise à améliorer l'engagement des citoyens dans la recherche sur les technologies de sécurité. Si les technologies de sécurité sont souvent développées dans le but d'accroître la sécurité publique et la résilience de la société, elles peuvent également avoir des effets négatifs comme des violations de droits de l'homme ou le renforcement des déséquilibres de pouvoir.
Malgré ces effets négatifs potentiels, les personnes les plus touchées par les technologies de sécurité ne sont généralement pas impliquées dans leur développement, si bien que leurs préoccupations ne peuvent être ni entendues ni prises en compte.
Le projet TRANSCEND cherche à résoudre ce problème en faisant participer les citoyens à la recherche sur les technologies de sécurité, dans le but de mettre au point des technologies de sécurité plus équitables, plus inclusives et plus fiables. Pour ce faire, le projet entend concevoir des méthodes et outils adaptés au domaine de la sécurité. Les chercheurs en technologies de la sécurité peuvent s’y référer pour sélectionner des méthodes d'engagement des citoyens et des méthodes d'évaluation d'impact adaptées à leurs besoins de recherche. Cette boîte à outils est testée dans le cadre de recherches technologiques en cours dans quatre domaines de la sécurité :
- Résilience aux catastrophes
- Lutte contre la criminalité et le terrorisme
- Gestion des frontières
- Cybersécurité
Leanne Cochrane - Directrice de recherche et cheffe du groupe Crise et Sécurité, Trilateral Research (Irlande)
Anglais
Les préoccupations en matière de sécurité constituent un obstacle considérable pour les femmes et les jeunes filles lorsqu’il s’agit de l'utilisation des espaces publics. Cela impacte la santé et le bien-être, limite les possibilités de socialisation et restreint l’exercice physique en plein air. Les données recueillies dans 29 pays dans le cadre de l'enquête sociale européenne ont montré que les femmes se sentent beaucoup moins en sécurité que les hommes lorsqu'elles se promènent seules dans leur quartier après la tombée de la nuit. En Grande-Bretagne, les femmes se sentent moins en sécurité dans les parcs que dans les transports publics, les zones résidentielles et les rues principales (Office for National Statistics, 2021).
Cette session présente un nouveau guide intitulé Safer Parks - Improving Access for Women and Girls (Des parcs plus sûrs - Améliorer l'accès pour les femmes et des filles). Il se fonde sur des recherches approfondies menées par l'université de Leeds sur les points de vue et les expériences vécues des femmes et des filles, et sur la consultation d'un éventail de praticiens et d'organisations, notamment des gestionnaires de parcs, des policiers, des architectes paysagistes, des urbanistes, des universitaires, des organisations de défense de la sécurité des femmes et d'autres spécialistes. Le guide, composé de 10 principes organisés en trois thèmes essentiels (Eyes on the Park, Awareness et Inclusion), aborde l'ensemble des interventions en matière de sécurité. Il préconise une conception et une gestion de ces espaces en réponse à des questions pratiques comme les lignes de vue et les issues, mais aussi à des thèmes plus subtils tels que l'appartenance et la familiarité, tout en veillant à ce que ces transformations ne rendent pas ces espaces fades ou trop défensifs. Il complète le Green Flag Award, principal programme international des parcs et des espaces verts. Utilisable par tous, des gestionnaires de parcs aux architectes paysagistes, en passant par la police et les autorités municipales, le guide contient des études de cas novatrices sur les bonnes pratiques. Il a été élaboré en partenariat avec l'université de Leeds, Keep Britain Tidy, Green Flag Award, Make Space for Girls et la West Yorkshire Combined Authority, et a fait l'objet d'une large publicité, notamment par la BBC et The Guardian.
Adam Crawford, Professeur de criminologie et droit pénal, Université de York et Université de Leeds (Royaume-Uni)
Anglais
La méthodologie CPTED (prévention de la délinquance par l'aménagement du territoire) a évolué au cours des 50 dernières années, passant d'une première, d'une deuxième à maintenant une troisième génération à l'échelle mondiale. La méthodologie CPTED est passée de la réduction de la délinquance à l'amélioration de l'habitabilité des quartiers. Cependant, il reste encore beaucoup à faire du point de vue des besoins particuliers des femmes et de leur perception de l'insécurité dans l'environnement urbain. Macarena Rau, présidente de l'International CPTED Association (ICA), présentera l'évolution de cette méthodologie au niveau mondial depuis l'initiative cadre de l'International CPTED Association (2017), avec une approche fondée sur des données probantes concernant les femmes dans divers pays du monde.
Macarena Rau Vargas, Présidente, Crime Prevention Through Environmental Design (CPTED) Association
Anglais
SBOCCIAMO TORINO est un modèle de réseau de gouvernance multipartite qui fournit une approche fondée sur des données probantes pour délibérer et coproduire des interventions autour des questions de délinquance juvénile. Ce réseau de gouvernance a été conçu par un comité de parties prenantes à l’aide d’un outil numérique permettant de visualiser les données sur la délinquance juvénile. Le comité est composé de membres du bureau municipal des écoles, de la police de proximité, des autorités pénitentiaires et de la justice, d'organisations religieuses, du bureau municipal des services sociaux, de comités de jeunes, de citoyens, d'ONG et d'associations.
Cet outil est actuellement développé dans le cadre du projet IcARUS, financé par l'UE.
Eleonora Fiori - Cheffe de projet, Ville de Turin (Italie)
Anglais
Dans le monde interconnecté d'aujourd'hui, la surveillance locale a évolué vers une interaction complexe de technologies, d'acteurs et de transferts de données, brouillant des frontières autrefois discrètes. Le projet GATHERINGS aborde la complexité de ces assemblages dans le contexte des rassemblements publics, c'est-à-dire dans le contexte de personnes se réunissant dans des espaces publics, lors d'événements planifiés (commerciaux ou non commerciaux). Le projet vise à améliorer l'efficacité de la surveillance, à préserver la vie privée et à garantir la viabilité économique et sociale. Les pratiques de surveillance menacent la vie privée des citoyens et des visiteurs des rassemblements publics, mais elles ont également un impact social et un coût économique. L'objectif secondaire du projet est d'identifier les lacunes en termes de sensibilisation des professionnels et des citoyens et de parvenir à une harmonisation internationale des bonnes pratiques et des normes communes concernant la surveillance respectueuse de la vie privée, socialement sensible et rentable des rassemblements publics plus sûrs. GATHERINGS est un projet Horizon Europe qui a débuté en octobre 2023 avec comme partenaires : Vrije Universiteit (coordinateur), Trilateral, Hochschule für den öffentlichen Dienst in Bayern, VICESSE, la police autrichienne, European Institute Foundation, la police bulgare, KEMEA, la police grecque et LOBA. Cette session présente les points forts du projet GATHERINGS et le réseau international de la Communauté de pratique de la surveillance, qui est hébergé par le projet GATHERINGS et qui a pour objectif de rassembler les professionnels de la surveillance et de la sécurité à travers l'Europe dans des réunions régulières en ligne, ainsi que dans des ateliers annuels d'apprentissage mutuel en personne.
Mattias De Backer - Professeur et co-coordinateur du projet GATHERINGS, Vrije Universiteit Brussel - VUB (Belgique)
Anglais
Dans le cadre du projet IcARUS, la Ville de Nice a décidé de tester dès juillet 2023, sur une zone pilote du centre-ville, la démarche « Demandez Angela », qui permet de fédérer un réseau de commerçants et d’établissements engagés dans la lutte contre le harcèlement de rue. Il s’agit d’un réseau de soutien mutuel et solidaire qui consiste à accueillir toute personne en situation de harcèlement ou d’insécurité sur l’espace public, quel que soit son âge, son genre ou sa condition, de jour comme de nuit. Tous les partenaires s’engagent à signer une charte et à suivre une session de formation leur permettant d’avoir une meilleure connaissance de la loi sur le harcèlement mais également sur la posture permettant un accueil et un accompagnement optimal des victimes. À l’issue de cette formation, les commerçants reçoivent un sticker à apposer sur la vitrine de leur établissement leur permettant d’être facilement repéré comme lieu ressource, une fiche rappelant les réflexes à adopter et un flyer type carte de visite à remettre aux victimes qui leur permettra via un QR code de les aider dans les démarches qu’elles souhaiteraient engager. À ce jour, plus de 50 commerçants sont déjà adhérents, et la majorité a déjà été formée.
Valérie Dujardin - Coordinatrice, Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), Ville de Nice (France)
Français
L'article 29 bis de la future loi sur l'IA obligera certains utilisateurs de systèmes d'IA à haut risque à procéder à une évaluation de l'impact de leurs outils d'IA sur les droits fondamentaux avant de les utiliser. Les agences de services répressifs de l'UE entrent dans le champ d'application de cette obligation.
Pour aider ces agences à se conformer à l'article 29a de la loi sur l'IA, le projet H2020 ALIGNER a publié une évaluation d'impact sur les droits fondamentaux, un outil opérationnel pouvant être mis en œuvre dans les procédures de gouvernance éthique et juridique déjà existantes des agences de services répressifs de l'UE, afin d'évaluer et d'atténuer l'impact de leurs outils d'IA sur les droits fondamentaux des personnes et les principes éthiques. Cette session permettra d'approfondir la structure de l'évaluation d'impact sur les droits fondamentaux, en soulignant ses principaux points forts.
Donatella Casaburo, Chercheure en droit, Centre de recherche en droit des technologies de l’information et de la propriété intellectuelle (CiTiP), KU Leuven (Belgique)
Anglais
« La haine, je dis NON ! » (LHJDN), le programme d’éducation à la citoyenneté du Centre communautaire laïc juif (CCLJ), a pour objectifs l’acceptation de l’autre par le biais de la déconstruction des stéréotypes et des préjugés, de la mise en valeur de l’ouverture à la différence et la valorisation de sa propre identité. Outre ses modules d’animations, le Centre d’Éducation à la Citoyenneté du CCLJ dispose également d’expositions pédagogiques itinérantes. La plus récente, “Juif ?”, est consacrée à l’histoire des stéréotypes antisémites, de l’Antiquité à nos jours. Les mécaniques spécifiques du racisme et de l’antisémitisme et la dynamique sociale du bouc émissaire (mécanisme essentiel dans la persécution des minorités) y occupent une place centrale. En outre, LHJDN s’efforce de donner au slogan « Plus jamais ça ! » un contenu tangible en sensibilisant le public aux autres crimes de génocide du 20ᵉ siècle, en insistant sur les dynamiques racistes et de discrimination et persécution des minorités, intrinsèques à tout processus génocidaire. Le programme poursuit son travail de fond de sensibilisation à la problématique de l’antisémitisme et ses enjeux avec une approche sur-mesure à l’intention de différents publics cibles (public scolaire, grand public, monde politique et associatif).
Tout en gardant à l’esprit le poids de l’histoire, LHJDN évite une vision binaire de la société opposant des groupes immuables d’oppresseurs et d’opprimés. Le programme approche le racisme, l’antisémitisme et les discriminations en général en tant que dynamiques spécifiques d’oppression, domination et/ ou persécution. Ces dynamiques peuvent s’établir en fonction d’une multitude de critères (la classe sociale, le genre, la nationalité, la religion ou conviction philosophique, la caste, etc.), dans n’importe quel groupe humain. Le CCLJ prône le combat contre les éléments structurels du racisme et des discriminations, sans se limiter à le faire pour des groupes définis en amont.
Alejo Steimberg, Animateur socio-culturel, Centre d'éducation à la citoyenneté du Centre communautaire laïc juif - CCLJ (Belgique)
Français
La ville de Rotterdam participe au projet IcARUS, dans lequel elle a choisi de travailler sur le thème de la criminalité organisée et de la subversion. Après de nombreuses années de confrontation à des situations de criminalité organisée violente, la municipalité de Rotterdam, en collaboration avec la police, la justice et les représentants des entreprises, a décidé de s'attaquer en profondeur aux abus commis dans le quartier de Spaanse Polder de la ville.
Les efforts considérables déployés par toutes les parties ont permis de réduire considérablement la criminalité organisée et la subversion. Cette menace a donc diminué, mais elle n'a pas encore disparu. Outre la sécurité, il y a désormais aussi d'autres défis à relever sur des sujets tels que la durabilité, l'image, l'accessibilité, les campus d'affaires et l'emploi/la formation.
Cette session se concentre sur le volet du rétablissement de l'ordre et le développement de la cohésion sociale dans un grand parc industriel et commercial situé dans le quartier de Spaanse Polder, où il n’y a pas d'habitants, mais des employés et des employeurs.
Comment stimuler la cohésion sociale ? Comment lutter définitivement contre la criminalité organisée ? Comment renforcer le sentiment d'appartenance des personnes qui travaillent dans cette zone ?
Emile Goijvaerts, Conseiller politique sur les questions de sécurité, Ville de Rotterdam (Pays-Bas)
Anglais
Le Groupement interquartiers de tranquillité et de sûreté (GITeS) est une société de coordination comptant 7 bailleurs sociaux membres à Toulouse, et agissant sur le champ de la sûreté et de la tranquillité résidentielle. Elle est de statut privé et exerce une mission de service public.
Conformément à l’article L614-1 du Code de la sécurité intérieure, cette personne morale a ainsi pour objet l’exercice, pour le compte de ses membres, de l’activité mentionnée au 1° de l’article L.611-1 du même code (services ayant pour objet la surveillance humaine […] ou le gardiennage de biens meubles ou immeubles ainsi que la sécurité des personnes se trouvant dans ces immeubles […] »).
Son objectif principal est d'améliorer la sécurité et le cadre de vie des habitants dans les immeubles d’habitations à loyer modéré (HLM), en assurant quotidiennement des rondes de surveillance.
Les agents du GITeS sont assermentés pour relever par PV certaines infractions, et armés (cat D).
Les principales missions des agents sur le terrain sont :
- Intervenir pour faire cesser les troubles à la tranquillité (occupations de hall, tapage…)
- Entrer en contact avec les locataires et entretenir un lien de confiance
- Assurer une présence visible, dissuasive et rassurante
- Assurer une veille technique pour détecter les dégradations ou dysfonctionnements et rendre compte aux bailleurs
Le service de protection des vacants (SPV) du GITeS sécurise les logements et locaux inoccupés en mettant en place des dispositifs de surveillance et de prévention contre les risques de squat, par la pose d’alarmes mobiles en lien avec les équipes opérationnelles qui interviennent rapidement. Son objectif est de préserver le patrimoine immobilier du bailleur social et de garantir l’entrée dans les lieux aux familles en attente de logement.
Rémi Vincent, Directeur Général du Groupement interquartiers de tranquillité et de sûreté – GITeS (France)
Français
La violence est traditionnellement considérée sous l'angle des conflits armés ou d'incidents violents spécifiques et concrets. Cependant, il est nécessaire de comprendre que la violence peut être un phénomène chronique - une agression persistante et profondément enracinée qui affecte la vie quotidienne. Cette session examinera les conclusions du rapport "Répondre à la violence chronique avec une perspective de genre : favoriser des approches centrées sur l'humain au niveau national" (Addressing Chronic Violence from a Gendered Perspective: Fostering People-Centered Approaches at the National Level), issu du programme Women PeaceMakers, avec le soutien de l'Efus.
Le rapport plaide en faveur d'une reconceptualisation de la violence dans les domaines Femme, Paix et Sécurité et de l'égalité des sexes, en s'appuyant sur les conceptions féministes du continuum de la violence pour reconnaître que les structures sociétales, la discrimination systémique et même les normes culturelles omniprésentes peuvent être des sources de violence. Cette vision globale a des implications importantes pour les politiques, exigeant des stratégies multisectorielles qui répondent non seulement aux symptômes, mais aussi aux causes profondes. Ce rapport met en lumière l'omniprésence de la violence chronique, en particulier ses dimensions sexospécifiques, et plaide en faveur d'approches globales pour la comprendre et la combattre.
Ce rapport a été co-créé par les trois Women PeaceMaker Fellows 2022-2023 : Nattecia Nerene Bohardsingh (Jamaïque), María Dolores Hernández Montoya (Mexique) et Tania Cecilia Martínez (Honduras), avec le soutien de membres d'organisations internationales de consolidation de la paix de premier plan dont l'expertise et les perspectives ont contribué à façonner ce travail. Ce rapport est basé sur les réalités vécues par les femmes et les partenaires de la construction de la paix, fournissant à la fois des recommandations concrètes pour un public international et une analyse approfondie et spécifique au contexte via des études de cas.
Ce rapport fournit des conclusions et des recommandations pour les personnes travaillant dans le domaine de la prévention des conflits et de la violence, en cherchant à faire le lien entre la doctrine sur la violence chronique et la construction de la paix basée sur le genre.
Dolores Hernández Montoya, Consultante et professeure, Uno Integra Consultores et Université ITESO (Mexique)
Briana Mawby, Chargée de programme pour les femmes, la paix et la sécurité, Institut Kroc pour la paix et la justice, Joan B. Kroc School of Peace Studies, Université de San Diego (États-Unis)
Anglais
En 2018, une délégation de la Ville de Luxembourg s’était déplacée en Suisse, à Zurich, pour étudier la réponse proposée par cette agglomération aux défis sociaux. Les représentants luxembourgeois avaient été particulièrement intéressés par le SIP – Züri, service d’intervention et de médiation, amené à prévenir les conflits et à renforcer les relations de bon voisinage. L’idée de mettre en place le même type d’initiative à Luxembourg avait alors germé.
En septembre 2019, habitants et commerçants du quartier de la Gare à Luxembourg Ville ameutent la presse et les politiciens communaux et nationaux en dénonçant l’insécurité du quartier, la présence de dealers, de prostitués, de toxicomanes et de sans-abri. Les habitants ne se sentent pas en sécurité, les commerçants se plaignent d’une baisse de fréquentation de leurs établissements.
Approchée par la Ville de Luxembourg pour développer un projet inspiré du SIP Züri, l’association Inter-Actions, organisation luxembourgeoise de développement social propose de :
-Recruter, former et déployer une équipe de médiateurs / agents de rue dans le quartier de la Gare
-Assurer que l’équipe soit visible sur les lieux stratégiques de passage : devant les écoles, sur les places publiques et les aires de jeux, mais aussi dans les rues commerçantes et résidentielles
-Donner pour consignes à l’équipe d’être les bons voisins du quartier : aider les personnes à porter leurs courses, accompagner celles qui se sentent insécures, intervenir en cas de conflits entre personnes vulnérables, etc.
Financée par la Ville de Luxembourg, la première équipe était constituée de 7 jeunes connus par l’association pour avoir participés au projet « Streetsport », géré par Inter-Actions et destiné à former aux arts martiaux (et au sport) des jeunes désoeuvrés, un peu perdus et désorientés, parfois issus de milieux sociaux (très) défavorisés.
Quatre ans plus tard, A vos Côtés est présent dans trois quartiers de la Ville de Luxembourg. 21 personnes y travaillent quotidiennement.
Quels ont été les défis de cette aventure ? Quelle formation pour les recrues ? Comment ont-ils réussi à se faire accepter dans le quartier ? Quel est leur impact au quotidien ? L’expérience est-elle transposable à l’identique ? A quelles conditions ?
Virginie Giarmana, Directrice adjointe, Inter-Actions (Luxembourg)
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Pour mieux adapter ses stratégies de sécurité, la police de Riga souhaite mieux comprendre l'insécurité ressentie par les habitants de la ville. Les approches précédentes, telles que l'application mobile de la police de Riga, étaient principalement utilisées pour des questions sans rapport avec le sujet. Bien qu'une enquête auprès des citoyens soit en place, sa fréquence est limitée à tous les deux ans.
Riga développe donc un outil qui vise à prendre en compte le point de vue de la population en matière de fourniture de services de police, recueilli via une enquête à trois niveaux : mieux comprendre le niveau de cohésion sociale parmi les résidents, leur confiance dans les forces de l'ordre et leur sentiment d'insécurité.
Mis en œuvre tous les deux ans pour détecter les éventuels changements saisonniers et autres changements sociaux, cet outil facilitera la prise de décision ad hoc. Il aidera la police municipale en facilitant une méthode innovante pour évaluer la sécurité des communautés, en recourant à l'analyse et à la visualisation des données (graphiques et diagrammes) en matière de délinquance et recueillir les retours des citoyens sur les trois aspects susmentionnés.
Staņislavs Šeiko, Chef de la planification stratégique, Police municipale de Riga – Participant de l’équipe de Riga au projet IcARUS (Lettonie)
Anglais
Cette session présente la “Campagne sur le respect mutuel”, dont le fil conducteur est la connectivité. Avec entre autres les réseaux sociaux et les nouveaux modes de protestation, il semble y avoir une polarisation inquiétante dans la société entre les citoyens et les professionnels de la sécurité. Grâce à une campagne visuelle et de petits projets sous-jacents, nous souhaitons mettre l'accent sur la connectivité afin d'accroître la confiance. Le renforcement de la confiance mutuelle garantit un respect accru et peut, à son tour, avoir un impact sur la lutte contre les agressions et la violence. Pour renforcer la confiance, un dialogue positif (in)direct est indispensable. Le message ultime est que ceux qui se connaissent (mieux) se respectent davantage. Par conséquent, la campagne visuelle globale sert de colonne vertébrale, autour de laquelle sont développées diverses actions. Avec la campagne, nous essayons de travailler sur la relation entre les citoyens et les professionnels de la sécurité sur le long terme. Nous avons notamment élaboré des brochures énumérant les tâches et les responsabilités des différents professionnels de la sécurité, produit des infographies sur les droits et les devoirs des citoyens lors d'interventions avec des professionnels de la sécurité, ainsi qu'une boîte à outils "Communicating Connectively" (Communiquer de manière interactive).
Visara-Selimi, Cheffe de projet, Service public fédéral Intérieur (Belgique)
Anglais
Le projet de logement modulaire d’Infirmiers de Rue (IDR) a pour objectif d’offrir un logement aux personnes précarisées souffrant d’assuétudes, favorisant ainsi intimité, sécurité et un cadre propice à l’accompagnement.
En vue de permettre la réinsertion sociale -dont l’accès au logement fait partie intégrante- de ces individus, Infirmiers de Rue propose une solution innovante de création rapide de logements grâce à l’habitat modulaire. Cette formule de logement répondant particulièrement bien aux besoins de ce public précarisé. Cette offre totalement nouvelle pour les sans-abris les plus vulnérables souffrant d’assuétudes, permet non seulement la prise en charge de ces problématiques mais aussi la réinsertion durable de ces personnes précarisées. Ce projet s’appuie sur une expérience forte acquise par IDR et combine différentes mesures nécessaires à la réussite de la réinsertion de ces personnes : un accès au logement rapide et préalable ainsi qu’un accompagnement intensif et adapté.
Le suivi d’IDR est global et pluridisciplinaire (psycho-médico-social). IDR assure le suivi en rue et en logement des mêmes patients. La continuité du suivi assure la continuité des soins et le relais vers d’autres services. Quelle que soit la situation du patient, le lien est maintenu avec IDR afin de prévenir tout retour en rue des patients.
Dans son approche, IDR tente d’éliminer les causes structurelles (travailler sur la santé et les assuétudes), et met en place des mesures pour contenir les problèmes de santé et d’addiction et réalise un suivi intensif et adapté.
Maxime Bonaert, Responsable projet Modules, Infirmiers de rue (Belgique)
Français
Le continent européen est confronté à une crise migratoire sans précédent, avec plus de 6 millions de demandes officielles d'asile à l'UE entre 2015 et 2022. Face à cette crise, l'Union européenne reconnaît la nécessité de promouvoir l'inclusion des nouveaux arrivants dans les activités sportives et de former les professionnels du sport à l'inclusion sociale des réfugiés, des demandeurs d'asile et d'autres groupes de migrants.
Le projet Football Including Refugees In Europe (FIRE +) part du principe que le sport est un langage universel. C'est un moyen parfait pour stimuler l'inclusion sociale et rassembler les gens. FIRE+ contribue à l'accueil et à l'intégration des nouveaux arrivants dans leur communauté d'accueil par le biais du football et soutient les clubs amateurs dans leurs programmes d'intégration des réfugiés, des migrants et des demandeurs d'asile. Financée par le programme Erasmus+, cette initiative a rassemblé divers partenaires de projet impliqués dans le domaine du sport, des fédérations nationales européennes de football aux experts universitaires, afin de mieux reconnaître les besoins et les différentes réalités du groupe cible.
Pour soutenir ces initiatives d'inclusion, les partenaires du projet ont créé un MOOC (Massive Open Online Course), format pédagogique innovant offrant un accès gratuit à des formations en ligne. Il met en lumière toutes les étapes de la mise en place d'un projet d'inclusion des réfugiés, des migrants et des demandeurs d'asile via le football, pour fournir aux utilisateurs une approche complète. Le programme est divisé en 7 modules :
1) Comment monter un projet ?
2) Comment entrer en contact avec les réfugiés ?
3) Comment suivre et évaluer votre projet ?
4) Comment mobiliser les partenaires de manière efficace ?
5) L'inclusion des filles et des femmes réfugiées
6) L’inclusion des mineurs étrangers non accompagnés
7) Comment inclure des réfugiés en tant que bénévoles dans votre club de football ?
Noémie Galland-Beaune, chargée de projets et politiques, Sport and Citizen (France)
Français
Cette session donnera un aperçu des outils développés dans le cadre du projet INDEED, destinés aux praticiens en première ligne et aux décideurs politiques, et qui peuvent être utilisés pour renforcer les connaissances, les capacités et les compétences pour concevoir, planifier, mettre en œuvre et évaluer les initiatives de prévention de l'extrémisme violent, de lutte contre l'extrémisme violent et de déradicalisation d'une manièree, en se fondant sur des données probantes.
La session abordera également la question de la promotion de la culture de l'évaluation, un élément important du projet INDEED, financé par le programme de recherche et d'innovation Horizon 2020 de l'Union européenne (GA No. 101021701.)
Natalia Jarmużek, Cheffe de département projets, Polish Platform for Homeland Security (Pologne)
Anglais
Le maillage de la sécurité urbaine dans les villes européennes contemporaines comporte de multiples défis :
- des citoyens qui se sentent souvent en danger malgré des taux de criminalité faibles ;
- des nouvelles menaces telles que les pandémies et les cyberattaques ;
- une gestion de plus en plus difficile des infrastructures critiques est de plus en plus difficile ;
- des autorités qui manquent de données pour prendre des décisions éclairées ;
- une faible collaboration entre les différents groupes.
Space Hellas dispose d’un bagage pertinent en matière de sécurité urbaine, avec des projets et initiatives visant à répondre à ces défis. Ces initiatives, qui s’appuient sur des technologies de pointe (IoT, BLE, IA, réseaux futurs), intègrent les infrastructures numériques urbaines, rassemblent différents acteurs urbains (autorités urbaines, police locale, citoyens, entreprises locales, etc.) et les impliquent dans l'écosystème de la mobilité urbaine (transports publics, taxis, mobilité partagée), en encourageant la participation active des citoyens pour un réseau de sécurité urbaine homogène et cohérent. Notre vision est celle d'une ville où les citoyens et la technologie travaillent ensemble, et de villes interconnectées qui répondent à nos besoins et offrent un environnement urbain sûr et sécurisé pour tous.
Marios Zacharias, Chef de projet, Space Hellas SA (Grèce)
Anglais
Cette session présente le projet IMPROVE et notamment la violence domestique, du point de vue de la recherche policière et de la recherche de solutions innovantes.
José L. Diego, chef de la division Innovation et gestion de projet de la police locale de Valence en Espagne et expert évaluateur pour le programme de recherche sur la sécurité de la Commission européenne, décrira le rôle des agences de services répressifs de l'UE dans la recherche sur la sécurité, en mettant l'accent sur la nécessité d'améliorer la qualité de la recherche.
Il mettra l'accent sur les défis auxquels sont confrontées les agences de services répressifs de l'UE, tels que les ressources limitées ou les besoins de renforcement des capacités. Cette session pitch soulignera l'importance de répondre à ces défis afin d'améliorer l'efficacité des agences de services répressifs de l'UE dans la lutte contre la violence domestique.
Ensuite, la session détaillera les objectifs du projet IMPROVE, qui vise à soutenir les décideurs politiques et managers dans l'utilisation efficace de solutions et d'outils innovants, comme le chatbot multilingue AINO, conçu pour fournir des conseils immédiats, une évaluation des risques et une orientation aux victimes de violence domestique.
Le projet IMPROVE répond également aux besoins de formation des intervenants de première ligne grâce à des méthodes et du matériel pédagogiques innovants. Le projet prévoit en outre des campagnes de sensibilisation ciblées auprès des populations défavorisées et des campagnes visant à améliorer l'accès aux services de lutte contre la violence domestique.
Ce projet vise à augmenter le nombre de signalements de cas de violence domestique, un meilleur accès aux services pour les victimes marginalisées et l'accélération de la mise en œuvre des politiques. Il vise à améliorer les réponses multi-agences, à favoriser le renforcement des capacités des praticiens de première ligne et à sensibiliser les populations défavorisées tout en leur donnant les moyens d'accéder aux services existants.
En résumé, la présentation met l'accent sur la synergie entre les efforts de recherche de la police et le projet IMPROVE, en soulignant les défis auxquels les autorités locales sont confrontées et les solutions innovantes qui sont proposées pour lutter contre la violence domestique en Europe. Le projet IMPROVE vise à avoir un impact significatif en s'appuyant sur la technologie, la formation et les campagnes de sensibilisation pour créer des résultats positifs à la fois pour les victimes et les intervenants de première ligne.
José L. Diego, Chef de division Innovation et Gestion de Projet, Police locale de Valence (Espagne)
Anglais
PREFER asbl est subventionné dans le cadre de l’axe 2 du Plan Global de Sécurité et de Prévention, à savoir la prévention de la polarisation et de la radicalisation, avec deux missions : « Accueil psychosocial » et « Séminaires et rencontres ». Ces deux missions sont étroitement articulées. Elles reposent sur le travail de quatre psychologues et psychothérapeutes, ainsi qu’une secrétaire très polyvalente.
Par « accueil psychosocial », il faut entendre que nous organisons des consultations individuelles, de couple, de famille et de groupe, s’adressant tant aux « auteurs » qu’aux « victimes » en matière de polarisation et de radicalisation. Dans le premier cas, il s’agit d’accompagner la déradicalisation et/ou la réinsertion après déradicalisation ; dans le second, nous défendons une approche stratégique visant un changement de posture des proches de personnes radicalisées (à court, moyen ou long terme) et/ou de professionnels concernés (supervisions cliniques).
Par « Séminaires et rencontres », il faut entendre une série d’activités visant à la formation (conférences, modules de formation courts, colloques, formations « qualifiantes » d’un an, etc.) et/ou à l’intervision. L’objectif est triple : 1) sensibiliser les professionnels bruxellois impliqués dans la prévention aux spécificités des situations de polarisation et de radicalisation, 2) initier un maximum d’intervenants au modèle que nous défendons (parce qu’il a fait ses preuves sur le terrain) et 3) mettre en place un réseau de prévention qui ne soit pas un simple carnet d’adresse mais un « maillage de liens » (c’est ici que nos deux missions s’articulent de la façon la plus étroite).
Jean-Claude Maes, Psychothérapeute, formateur, superviseur et directeur, PREFER asbl – Prévention, Recherche et Formation : Emprise et Résilience (Belgique)
Français
De nombreuses femmes ont voyagé pour rejoindre l’État islamique en Irak et en Syrie (ISIS) et d'autres groupes terroristes après 2012. De nombreuses femmes ont également soutenu des groupes djihadistes tout en restant dans leur pays d'origine, et certaines d'entre elles ont même été impliquées dans des complots terroristes. Bien que la participation des femmes à des activités terroristes ne soit pas nouvelle, ces femmes ont fait l'objet d'une plus grande attention ces dernières années.
Le livre Female Jihadi Facing Justice: Comparing Approaches in Europe, se concentre sur les femmes extrémistes violentes affiliées à des djihadistes en Belgique, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. S'appuyant sur des entretiens avec 69 praticiens et décideurs politiques concernés, ainsi que sur l'analyse de décisions judiciaires concernant 277 femmes extrémistes violentes, cette étude comparative unique fondée sur des données fournit un nouvel aperçu des différents profils et rôles de ces femmes, ainsi qu'une évaluation approfondie des cadres et pratiques applicables en Europe concernant la gestion des femmes extrémistes violentes dans le système de justice pénale, couvrant les poursuites, la gestion des prisons, la réadaptation et la réinsertion.
Thomas Renard, Directeur du Centre international de lutte contre le terrorisme et chercheur, Institut Egmont (Belgique)
Anglais
La Belgique compte plus de 12.000 filles potentiellement à risque d'être excisées selon le dernier projet d'étude de prévalence en Belgique (disponible ici : https://gams.be/2022/06/29/decouvrez-notre-nouvelle-etude-de-prevalence-sur-les-mutilations-genitales-en-belgique/). C'est pourquoi Gams Belgique a développé un outil destiné aux professionnels qui vise à établir un protocole de référence. Il permet d'identifier les actions à entreprendre pour protéger les filles et d'assurer le suivi d'une fille déjà excisée et de ses sœurs à risque d'être excisées en dialoguant, si possible, avec les parents et l'enfant.
Public cible :
- Le secteur médical
- Le secteur de la petite enfance et de l'éducation
- Le secteur psychosocial
- Le secteur des demandeurs d'asile
- Le secteur de la justice
Jente Konings, juriste, GAMS Belgium (Belgique)
Anglais
Cette session présente l’initiative Jovem Design Lisboa (JDL), une approche qui vise à inciter les jeunes âgés de 12 à 18 ans à identifier, concevoir et développer des solutions aux problèmes de leur communauté locale ou de leur quartier à Lisbonne au Portugal, et à adopter des comportements positifs et un sentiment d'appartenance vis-à-vis de leur communauté/quartier et des officiers de police locaux.
Cette initiative amène des équipes de jeunes à concevoir un projet pour améliorer la sécurité de la communauté dans leur quartier. Pendant 12 semaines, les équipes de jeunes étudient les problèmes du quartier, comprennent les besoins de la communauté, génèrent et valident des solutions créatives et présentent leurs idées lors d'un "Showcase Event" public devant un jury. Quatre équipes de 5 à 9 jeunes sont impliquées, chaque équipe étant soutenue par un animateur et un agent de police de proximité qui leur sert de mentor. Les équipes tentent alors de répondre ensemble aux problèmes identifiés par les jeunes dans leur quartier, où ils vivent, vont à l'école et "traînent" ensemble.
Jovem Design Lisboa crée ainsi des ponts entre les jeunes et les mentors de la police, la communauté locale et d'autres figures d'autorité, avec un véritable potentiel de transformation des relations intergénérationnelles.
Développé dans le cadre du projet IcARUS financé par l'UE et mené par le Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus), cet outil a été mis au point par la Design Against Crime Solution (Université de Salford) et la police municipale de Lisbonne, avec la collaboration des partenaires locaux du programme de police communautaire de Lisbonne - Safer Communities.
Mónica Diniz, Cheffe de service Prévention, Sécurité et Relations internationales, Villes de Lisbonne (Portugal)
Anglais
Stuttgart est régulièrement classée parmi les grandes villes les plus sûres d'Allemagne, mais cela ne doit pas être considéré comme acquis. Les événements survenus ces dernières années à Stuttgart ont révélé les dangers considérables causés par les processus de radicalisation. Les facteurs qui favorisent les processus de radicalisation chez les jeunes sont le manque de perspectives, le sentiment d'impuissance et le sentiment de ne pas appartenir à une société (urbaine) démocratique. Les extrémistes utilisent ces phénomènes en faisant croire aux jeunes qu'ils sont en sécurité et qu'ils appartiennent à leur groupe (extrémiste et antidémocratique). Avec Trick17 - un nouvel outil basé sur l'art - et une approche mobile interactive, la ville de Stuttgart veut rendre ces fausses promesses visibles et révéler les astuces que les extrémistes utilisent pour attirer les jeunes.
Valeriya Vasilyeva, Coordinatrice de projets, Ville de Stuttgart (Allemagne)
Anglais
L’intervention présentera le dispositif de l’ATDEC visant à accompagner les professionnel.les, les proches et les mineur.es en situation de prostitution ou en risque. Nous aborderons les profils de ces enfants victimes d’exploitation sexuelle ainsi que les méthodologies d’intervention mises en œuvre au sein de notre structure.
Léa Messina, Responsable dispositif mineur.es en situation de prostitution, ATDEC (France)
Français
Le comité autonome de la police métropolitaine de Séoul a été créé en juillet 2021 avec pour mission de favoriser un environnement quotidien plus sûr pour les citoyens de Séoul. Dans une mégalopole de plus de 10 millions d'habitants, les défis liés au maintien de la sécurité publique sont aggravés par la forte densité de population et les exigences variées des différents quartiers en matière de sécurité.
Pour relever efficacement ces défis, la commission a donné la priorité au renforcement de l'engagement civique dans les efforts de sécurité publique et à l'élaboration de politiques de sécurité adaptées aux besoins spécifiques des diverses communautés de Séoul. Parmi ses principales initiatives figurent des projets visant à construire des infrastructures pour prévenir la délinquance et la mise en place d'un programme de patrouille avec des chiens d'accompagnement. Cette dernière initiative, une première en Corée du Sud, implique les citoyens dans les efforts de prévention de la délinquance par le biais de patrouilles de routine avec leurs chiens, représentant un modèle de police de proximité qui a attiré l'attention et suscité l'émulation d'autres municipalités en raison de son efficacité prouvée.
En participant à cette conférence, notre objectif est de partager et de promouvoir le succès des stratégies innovantes de Séoul en matière de sécurité. Cette conférence offre également une occasion précieuse de mener des discussions de fond sur la sécurité urbaine avec des homologues d'autres villes, ce qui nous permettra d'affiner et d'améliorer l'approche de la création de politiques de sécurité qui sont étroitement alignées sur les besoins et les préférences de nos concitoyens.
Yongkil Lee, Chef d'équipe, Comité de police métropolitaine de Séoul (Corée du Sud)
Anglais
Louvain est une ville étudiante à la vie nocturne animée, mais aussi une ville où l'on vit et travaille. Cette vie nocturne peut être source de nuisances lorsque les étudiants rentrent chez eux après avoir fait la fête.
Le projet VLAIO City of Things "Technologies et nudging pour réduire les nuisances nocturnes" a permis de capter, de classer et de réduire le bruit nocturne sans que la police n'ait à intervenir. Entre fin août 2021 et novembre 2022, le bruit nocturne a été mesuré à l'aide de capteurs sonores dans la Naamsestraat à Louvain et classé par un modèle de reconnaissance sonore IA. Pour des raisons de confidentialité, nous n'avons capturé que des paramètres sonores (tels que les décibels, etc.) et la reconnaissance des sons a été effectuée via des spectrogrammes. Les sons ont été classés lorsqu'il y avait un pic de bruit, que nous avons défini comme supérieur à 70 dB. Le modèle de reconnaissance a été capable de reconnaître un certain nombre de sources sonores telles que des personnes criant ou chantant, des transports motorisés, des sons naturels (comme le vent), des sirènes et de la musique.
Les données sonores collectées par les capteurs ont été transmises en temps réel à une plateforme de données de la smart city. Cette plateforme est équipée d'une technologie permettant de contrôler l'éclairage public en temps réel dans la zone de test, en le réduisant ou en l’intensifiant.
Une deuxième technique de nudging a été testée : une projection mobile dans la rue indiquant où se termine la zone de divertissement et où commence la zone de calme, où les gens dorment, avec des autocollants apposés sur les trottoirs de la zone d'essai pour rappeler le message aux passants.
Ces techniques d'incitation ont permis de réduire de 30 % le bruit nocturne d'origine humaine. Le projet a fourni un aperçu objectif du moment où le bruit nocturne se produit, de qui ou de ce qui le cause, mais aussi du moment où les techniques d'incitation peuvent avoir le plus d'effet. Dans le cadre d'un projet de suivi du CoT FEDER/FIO sur la réduction du bruit nocturne, la ville de Louvain approfondit ces connaissances en collaboration avec la ville de Gand, la KU Leuven et l'université de Gand. Les sons seront enregistrés et classifiés dans les deux villes. Les deux villes, en collaboration avec les universités, continueront à développer les techniques de nudging déjà testées et/ou en testeront de nouvelles et étudieront leur impact et leur efficacité.
Jan Willems, Chargé de prévention, Direction de la sécurité et de la prévention, Ville de Louvain (Belgique)
Anglais
CO-SECUR est un projet Horizon Europe (2024-2026) de 3 ans qui vise à améliorer la perception et le comportement des citoyens en matière de sécurité dans les espaces publics, en particulier lors de grands événements et dans les zones bondées, en les engageant activement à cocréer des solutions de sécurité innovantes. Le projet CO-SECUR offrira des opportunités uniques d'échange de connaissances, de collaboration interdisciplinaire et de renforcement des capacités pour les universitaires, les chercheurs, les praticiens, les experts, les décideurs et d'autres projets de l'UE dans les domaines de l'innovation sociale, de la sécurité urbaine et de la sûreté. Le projet travaillera sur différentes activités, dont la création du premier portefeuille complet d'innovations sociales conçues pour prévenir, détecter et répondre aux menaces de sécurité dans les espaces publics. Il proposera également diverses activités de renforcement des capacités, des cas d'utilisation pratiques et des outils concrets, et présentera des résultats fondés sur des données probantes afin de promouvoir de bonnes décisions politiques. Cette session présentera le potentiel du projet CO-SECUR pour stimuler l'innovation, développer des solutions de sécurité de pointe et créer de nouvelles opportunités de marché dans le secteur de la sécurité urbaine.
Daniella Manassero, Responsable de la communication pour les projets, DIGITALEUROPE
Anglais
Les catastrophes récentes ont souligné la nécessité de développer la résilience collective et individuelle face à des risques systémiques de plus en plus complexes. Le projet RiskPACC, qui s'achèvera en août 2024, élabore un ensemble d'outils destinés à renforcer la sensibilisation et la préparation des citoyens aux risques, ainsi que la communication entre les citoyens et les autorités chargées de la protection civile. À cette fin, RiskPACC se concentre sur la réduction de ce que l'on appelle le "Risk Perception Action Gap" (écart entre la perception des risques et l'action). Ce fossé se compose, d'une part, de l'écart entre la perception des risques par les citoyens et leurs actions et, d'autre part, de l'écart de perception des risques entre les citoyens et les autorités de protection civile. En appliquant une méthodologie de co-création, les citoyens et les autorités de protection civile identifient conjointement les besoins et développent des solutions, afin de renforcer la communication dans les deux sens et d'améliorer la résilience face aux catastrophes. Les solutions comprennent des applications mobiles et des solutions en ligne basées sur de nouvelles formes de données numériques et centrées sur la communauté, ainsi que des solutions conceptuelles telles que les approches de co-création.
Maike Vollmer, Coordinatrice de projet, Fraunhofer Institute for Technological Trend Analysis – INT (Allemagne)
Anglais
Défi relevé pour le département de Mayotte dont le parquet enregistre 300% de signalements supplémentaires au terme des premières semaines de la campagne #wamitoo, qui lui permet de se doter d'un juge des enfants, d'un juge du parquet et d'un greffier supplémentaires ainsi que de moyens permettant de développer l'UMJ, en attendant la création d'une UAPED. La première pierre repose sur la création d'un collectif citoyen et associatif articulé autour de la promotion des articles de la CIDE, soutenu par l'ensemble des institutions dont la signature simultanée et médiatisée d'une charte de l'engagement à lutter contre les violences sexuelles faites aux mineur.e.s par le préfet, le président du Conseil départemental, le recteur, le président du Tribunal judiciaire, le président de l'association des maires, le directeur de l'ARS, le DTPN, le colonel de gendarmerie et la présidente du Collectif CIDE suivi de celle des responsables des 30 associations membres et de l'ensemble de leur salariés, volontaires et bénévoles a permis de mobiliser l'ensemble de la population autour de cet enjeu majeur de santé publique.
Ceci a permis la création d'un outils statistique inédit, la diffusion d'une campagne graphique et audiovisuelle ambitieuse (France TV, réseaux sociaux, panneaux urbains et affiches dans chaque commune, établissement et association partenaire) et d'outils de sensibilisation construits collectivement : une Bande dessinée, un référentiel EVARS de 120 pages, une bibliothématique de 200 ouvrages, un appel à projet académique annuel, d'une application en ligne et de la création d'un site Web dédié regroupant l'ensemble des actions, ressources et partenaires (wamitoo.yt). Le Collectif CIDE Mayotte, membre de la CNAPE, du COFRADE et du CDAD est devenu CIDE Océan Indien en 2022 puis CIDE Outre-mer en mars 2024, avec l'adhésion des partenaires Reunionais, Guadeloupéennes et Martiniquais, en collaboration avec Mouv'Enfants, co-fondé par Arnaud Gallais. Au terme de sa 7ème année d'existence et grâce à la reconnaissance du FFSU, il continu de déployer ses ailes et mobilise chaque années des dizaines de milliers d'acteurs autour d'une campagne annuelle de 2 mois se clôturant par un colloque autour du 20 novembre, qui vient valoriser les actions menées par les jeunes et poser un temps de réflexion universitaire et citoyenne, permettant d'avancer ensemble vers l'application réelle des Droits de l'enfant sur l'ensemble du territoire national.
Lydia Barneoud, Directrice, Haki Za Wanatsa (Mayotte), France
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