Ministre de l’Intérieur (Belgique)
Née en 1978, Annelies Verlinden étudie le latin et les sciences au collège Vita et Pax à Schoten. Elle obtient ensuite un bachelor en droit à l’Université d’Anvers en 1998, puis un master en droit à la KU Leuven en 2001.
En 2002, elle décroche un diplôme d’Études Spécialisées (DES) en droit européen à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve. En 2002, elle rejoint le cabinet d’avocats DLA Piper, où elle deviendra associée en 2011 et coprésidera la branche belge à partir de 2014.
Le 1er octobre 2020, elle est nommée ministre de l’Intérieur, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique au sein du gouvernement De Croo.
Dans le respect des prérogatives des autorités compétentes, elle est chargée de coordonner la politique générale en matière de police ainsi que de coordonner la gestion de la police fédérale et de la police locale. La gestion des incidents nationaux majeurs, tels que les inondations survenues en Wallonie à l’été 2021, relève également de sa responsabilité.
Sa politique en matière d’intérieur comprend la sécurité civile, le soutien à la politique de prévention et de sécurité des communes, la sécurité privée, l’enregistrement et la mise à jour du registre national des ressortissants belges.
En sa qualité de ministre, Mme Verlinden a été responsable de l’adoption des arrêtés ministériels (et, ultérieurement, royaux en vertu de la « loi pandémie ») portant les mesures nécessaires en vue de limiter l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la santé publique. Elle a rédigé et proposé une loi spécifique, comme base juridique permanente, pour prendre ce type de mesures restrictives lors d’une pandémie. Cette « loi pandémie » a été adoptée par le Parlement en 2021.
Mme Verlinden travaille également sur le cadre légal visant à renforcer les compétences des autorités locales en matière de lutte contre la criminalité déstabilisante. Ces mesures permettront aux autorités locales de fermer les entreprises malhonnêtes après une enquête d’intégrité. Le cadre légal des sanctions administratives a également été modifié pour permettre aux autorités locales de mieux lutter contre les nuisances locales.
Les compétences de Mme Verlinden comprennent également l’organisation des élections européennes, fédérales et régionales en Belgique. Pour les élections européennes, elle a abaissé l’âge du droit de vote à 16 ans.
Le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative nationale, a été profondément réformé et modernisé pendant son mandat.
À sa demande, le Conseil d’État a fait l’objet d’une extension considérable de ses effectifs et a été doté des ressources nécessaires.
Avec le ministre Clarinval, la ministre Verlinden est chargée des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique. Dans le cadre de cette dernière compétence, elle a organisé un processus de participation citoyenne sur la structure de l’État et la démocratie.